La situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est au cœur d’une « réunion urgente » convoquée, ce mercredi 21 septembre, à New-York aux Etats-Unis, en marge de la 77ème Assemblée générale de l’ONU.
Les présidents Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et Emmanuel Macron (France) participent à cette rencontre de haut niveau, qui vise notamment à recréer la confiance entre Kinshasa et Kigali, afin de pacifier la partie orientale de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies.
Dans son discours prononcé mardi, Félix Tshisekedi a dénoncé l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert des rebelles du M23. Le président de la RDC a exigé l’examen du rapport du groupe d’experts de l’ONU qui a attesté l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de l’Est du Congo.
Pour le président Tshisekedi, procéder autrement serait, d’une part, encourager le Rwanda à poursuivre son agression, ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité en RDC et, d’autre part, nourrir davantage la suspicion légitime des Congolais sur l’impartialité de l’ONU ainsi que la complicité de certains de ses membres dans ces crimes.
Ce mercredi, Paul Kagame a fait observer que « le jeu du blâme ne résout pas les problèmes ». Par ailleurs, il a souligné l’urgence de trouver la volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité dans l’Est de la RDC.
Reagan Ndota