La Belgique condamne les attaques du groupe rebelle M23 ( Mouvement du 23 mars) contre les Forces armées congolaises (FARDC) et les troupes de la MONUSCO.
Le gouvernement belge appelle toutes les parties impliquées à un arrêt immédiat des combats et une désescalade urgente. Il rappelle son attachement à l’intégrité territoriale de la RDC et » reste impliquée « , avec les acteurs régionaux et ses partenaires, en vue de trouver des solutions politiques à l’insécurité dans l’Est de la RDC.
» La Belgique continuera d’appuyer les FARDC et la MONUSCO, y compris par la formation de bataillons de réaction rapide « , peut-on lire dans un communiqué.
Appuyant les déclarations de l’ONU, la Belgique appelle à utiliser les mécanismes existants de résolution des différends et de vérification conjointe des incidents et soutient le processus de Nairobi. » Elle condamne également toute incitation à la haine visant certaines communautés « , souligne le communiqué.
La Belgique condamne les violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et en particulier les attaques du groupe M23 contre les forces armées congolaises (FARDC) et contre les troupes de la MONUSCO.
— Belgique en RDCongo (@BelgiqueRDCongo) May 27, 2022
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Dans la foulée, la Belgique fait remarquer que » ce sont les populations civiles qui sont les premières victimes. La protection des civils est un impératif dans les conflits armés et prendre des civils pour cible est contraire au droit international « .
La Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a annoncé que les opérations militaires à Runyonyi et Tchanzu sont appelées à se poursuivre tant que le M23 s’y montre agressif et que certains points n’ont pas été reconquis.
La Rédaction