Le facilitateur de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) dans le cadre de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, Uhuru Kenyatta appelle à la cessation de toutes les hostilités et au respect des engagements pris à Luanda, en Angola.
La reprise des combats entre l’armée congolaise et la coalition M23-RDF (armée rwandaise) préoccupe plus haut point l’ancien chef de l’Etat kenyan, qui demande à toutes les parties de retourner « au processus de paix de Nairobi sur les consultations pour construire la paix en République démocratique du Congo ».
« Suite à l’éclatement de violents combats dans la région du Nord-Kivu en RDC, le facilitateur du processus de paix de l’EAC dans l’Est de la RDC a exprimé sa profonde préoccupation face aux assassinats ciblés de civils par des groupes armés et des milliers de personnes déplacées internes résultant de deux jours de combats dans la région et exhorte le gouvernement de la RDC et la communauté internationale à intensifier leur soutien aux personnes déplacées », peut-on lire dans un communiqué du cabinet de Uhuru Kenyatta.
Kenyatta ignore l’attaque de l’armée rwandaise contre l’avion de chasse congolais
Dans son communiqué, le facilitateur de l’EAC n’a fait aucune allusion à l’attaque menée mardi par l’armée rwandaise contre un avion de chasse congolais.
Alors que le gouvernement de Kigali a reconnu avoir lancé des tirs au titre de « mesure défensive », Uhuru Kenyatta a choisi le mutisme. Une même attitude observée de la part de le force régionale présente à Goma, lieu où l’aéronef a été ciblé.
Des tirs sur cet avion s’ajoutent, a dénoncé le porte-parole du gouvernement congolais, à l’offensive déclenchée mardi par l’armée rwandaise vers Kitchanga.
Face à cette situation, la RDC a attiré l’attention de la communauté internationale sur la nécessité et l’urgence de « maintenir la pression sur le Rwanda et le mouvement terroriste M23 pour qu’ils cessent la violence ».
Reagan Ndota