En marge du 36e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en Ethiopie, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) va réunir en sommet extraordinaire ce vendredi pour débattre de la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la RDC.
Les présidents Félix Tshisekedi (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et Evariste Ndayishimiye (Burundi) sont déjà dans la capitale éthiopienne.
Cette rencontre élargie à l’Angola fait suite au dernier sommet de l’EAC du 4 février dernier à Bujumbura, au cours duquel il a été décidé de tenir le 17 février « une réunion élargie des chefs d’Etat de l’EAC dans l’objectif de faire une évaluation du processus de Luanda et celui de Nairobi afin d’établir une nouvelle feuille route et ce, après le constat du refus délibéré des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer avant le 15 janvier 2023 des localités occupées illégalement en RDC ».
Selon la présidence congolaise, ce sommet extraordinaire se veut aussi une instance de clarification du mandat de la Force régionale de l’EAC déployée dans l’Est de la RDC.
« Pour la délégation congolaise, tirant les leçons de l’échec de la feuille de route, les Chefs d’Etat de l’EAC doivent rendre effectif le mandat offensif de la Force régionale et finaliser le déploiement des autres troupes », a indiqué le cabinet de Félix Tshisekedi.
La crise sécuritaire dans l’Est de la RDC sera également au cœur d’une réunion du Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine.
« Devant cette instance, le médiateur désigné par l’UA, le Président angolais Joâo Lourenço, doit faire part du travail qu’il a effectué dans le cadre de sa mission », précise la même source.
Reagan Ndota