Les défis sécuritaires dans l’Est de la RDC ont été abordés jeudi à Luanda en Angola au cours des échanges entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken et les autorités angolaises. « Les États-Unis apprécient beaucoup les efforts continus du président Lourenço pour apaiser les tensions entre le Rwanda et la RDC », a déclaré le chef de la diplomatie américaine devant la presse.
Washington pense que « le processus de Luanda, associé au processus de Nairobi, constitue le meilleur espoir d’une paix durable » car, affirme Blinken, l’Angola jouit de la confiance de toutes les parties et le leadership du président Lourenço « est essentiel pour une avancée décisive ».
« Aujourd’hui, nous avons eu l’occasion d’en discuter avec le président et le ministre des Affaires étrangères, notamment des mesures significatives qui peuvent être prises vers la paix », a-t-il indiqué lors de la conférence de presse animée conjointement avec le ministre angolais des Relations extérieures, Tete Antonio.
Faire avancer la diplomatie
Maintenant que la page des élections est tournée en RDC, les USA estiment que, c’est un moment important pour essayer de faire avancer la diplomatie et en particulier les processus qui ont été mis en place, notamment à Luanda et à Nairobi, pour œuvrer à une paix durable.
« C’est exactement ce dont nous avons parlé aujourd’hui avec le président Lourenço. Je pense que dans cet effort, l’Angola joue – et le président joue – un rôle essentiel, car le président Lourenço jouit de la confiance de toutes les parties. Et c’est vital. C’est la monnaie la plus importante dont nous disposons. Nous avons donc discuté de moyens concrets de faire avancer ce processus. Et comme vous l’avez dit, j’ai eu l’occasion de parler à la fois au président de la RDC et au président du Rwanda ces derniers jours », a expliqué Antony Blinken.
Alors les tensions ne cessent de monter entre Kinshasa et Kigali, le chef de la diplomatie américaine a assuré que son pays va poursuivre son engagement intense pour soutenir les efforts déployés par les dirigeants régionaux. « Je ne veux pas évaluer les perspectives, mais nous avons discuté aujourd’hui avec le président Lourenço des mesures concrètes qui pourraient être prises pour faire avancer la voie diplomatique. Et je pense que c’est essentiel », a-t-il martelé.