La crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) était au centre des échanges mercredi entre la secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines des USA, Molly Phee et le secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), Elias Magosi.
Le compte-rendu de cet entretien publié jeudi par l’organisation régionale, qui a déployé sa force dans l’Est de la RDC, indique que les deux personnalités ont convenu de l’importance de trouver une solution durable pour la paix dans cette partie du territoire congolais où opèrent les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Alors que les combats font rage dans les territoires de Masisi et Rutshuru, les USA et la SADC « se sont engagées à poursuivre le dialogue pour consolider davantage les initiatives et les efforts politiques et diplomatiques en cours en faveur de la paix et de la sécurité, ainsi que la création de couloirs humanitaires pour faciliter l’aide humanitaire dans l’Est de la RDC ».
Le même document précise que le secrétaire exécutif de la SADC a souligné l’importance de la SAMIDRC (force militaire » en tant que réponse régionale « pour soutenir l’engagement du gouvernement de la RDC à parvenir à une paix et une stabilité durables et, à terme, à la création d’un environnement propice au développement et à la prospérité durables ».
Mardi à l’occasion de l’échange de vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC, le président congolais a affirmé que son pays reste fermement attaché à la mise en application du plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, endossé par l’Union africaine, et soutenu par l’ONU.
Selon Félix Tshisekedi, ce plan, violé par le pays de Paul Kagame, demeure la seule voie valable pour un règlement pacifique de ce conflit.
Il a cependant prévenu que son gouvernement n’acceptera aucun compromis, quel qu’il soit, qui n’aurait d’autres objectifs que la sauvegarde de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la stabilité de la République démocratique du Congo.