Dans un contexte de combats entre l’armée congolaise (FARDC) et la milice M23, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a augmenté ses patrouilles à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu et ses environs.
Selon le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, qui a fait cette annonce lors de son point de presse quotidien à New York, depuis le 27 mai, les Casques bleus ont mené plus de 50 patrouilles pour protéger les civils, en plus de sécuriser les routes depuis Kilambo, Mirangui, Kanyabayonga, Kania et Kirumba vers les camps de déplacés.
« La Monusco a récemment renforcé sa présence dans la région en réaction au déplacement massif de civils », a indiqué Stéphane Dujarric.
Par ailleurs, dans le cadre de son mandat de soutien aux efforts de désarmement, de démobilisation et de réintégration, a-t-il expliqué, la Monusco a facilité le rapatriement de six anciens combattants, dont une femme, vers diverses localités des territoires de Masisi et de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
« Les ex-combattants, anciennement associés aux FDLR, s’étaient rendus volontairement dans diverses bases de la Mission de l’ONU », a-t-il précisé.
A Balingina, dans la province de l’Ituri, a-t-il souligné, la Monusco en collaboration avec l’UNICEF et le programme national DDR, a également facilité la séparation de 75 enfants associés à un groupe armé, suite à leur recrutement entre janvier 2022 et janvier 2024.