Les élections de 2023 doivent être crédibles, transparentes et apaisées, insiste le parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé). Pour relever ce défi, la formation politique chère à Martin Fayulu pense qu’il est indispensable de dégager un consensus entre les parties prenantes au processus électoral sur les réformes à mener.
Le secrétaire général de l’ECiDé, Devos Kitoko a laissé entendre que même à 5 mois des élections, un compromis doit être trouvé afin de permettre aux Congolais de choisir librement leurs dirigeants.
« Le concept de boycott des élections ne fait pas partie du vocabulaire de l’ECiDé, nous n’allons pas boycotter les élections, nous irons aux élections, mais nous ne participerons pas à n’importe quelle élection. La revendication principale de notre combat politique qui est le consensus entre parties prenantes autour des réformes électorales est une exigence absolue avant les élections. Nous allons continuer à faire pression et nous avons la ferme conviction que tôt ou tard, comme l’ont fait nos frères africains de la Côte d’Ivoire, même à 5 mois avant les élections, nous trouverons un compromis pour que le processus électoral soit crédible, transparent, impartial et apaisé », a-t-il dit.
A l’UDPS, parti présidentiel, on rejette toute idée de dialogue ayant pour but de retarder la tenue des élections. Convaincu de la réélection du président Félix Tshisekedi, le secrétaire général de l’UDPS exhorte les partisans de Fayulu à se tranquilliser.
« Nous allons partir aux élections, nous ne voulons pas qu’on s’arrête en cours de route. Ils ont fait le tour du monde entrain de propager que: Tshisekedi était impopulaire, s’il y a élection aujourd’hui, il va perdre. C’était leur chanson. Que les amis se tranquillisent. Nous, l’UDPS, sommes disposés pour aller aux élections. Ça sera des élections apaisées et pas agitées comme ils pensent. Le dialogue est un cadre par excellence que tout homme politique sérieux ne peut pas refuser, mais nous ne voulons pas le fameux dialogue pour retarder la tenue des élections », a réagi Augustin Kabuya.
Les élections sont constitutionnellement prévues en 2023. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne cesse de rassurer que ce délai sera respecté. Cependant, l’opposition exige continue d’exiger la recomposition de la plénière de la centrale électorale, la modification de la loi électorale et la recomposition de la Cour constitutionnelle.
Reagan Ndota