Le secrétaire d’État américain et le président de la RDC se sont accordés sur l’importance de la mise en œuvre immédiate du communiqué du 23 novembre, issu du mini-sommet de Luanda sur la paix et la sécurité dans la partie orientale du territoire congolais.
Antony Blinken et Félix Tshisekedi ont échangé mardi à Washington, en marge du sommet des dirigeants USA-Afrique. Les deux personnalités ont insisté sur « la cessation des hostilités, le retrait du groupe armé M23, la fin du soutien de l’État aux groupes armés, la condamnation discours de haine et la reprise des consultations entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés nationaux dans le cadre du processus de Nairobi ».
« Le Secrétaire a encouragé le gouvernement de la RDC à dénoncer le discours de haine et l’a exhorté à intensifier ses efforts pour condamner cette rhétorique inacceptable », rapporte un communiqué du département d’Etat américain.
Par ailleurs, Blinken a souligné que toute opération militaire transfrontalière autorisée, bilatérale et multilatérale, devrait être déconflictuelle avec la Monusco et menée conformément aux résolutions de sanctions existantes des Nations unies.
Dans la foulée, il salué la volonté du président Tshisekedi d’engager un dialogue continu et son engagement à apporter la paix et la stabilité au peuple congolais. Le chef de la diplomatie américaine a, en outre, exprimé ses condoléances pour les vies perdues à Kishishe et son inquiétude pour les centaines de milliers de personnes déplacées.
Reagan Ndota