Le Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion soutenue par le Rwanda, affirme être disposé à résoudre pacifiquement la crise sécuritaire en cours. Pour cette force négative, la solution viendra à travers « un dialogue direct avec le gouvernement congolais ».
Quelques localités dans l’Est de la RDC sont occupées par ce mouvement qui, dans un communiqué, a confirmé qu’il y aura une réunion, ce samedi 31 décembre 2022, avec la Force régionale de l’EAC dans le cadre de son « engagement à mettre en œuvre les résolutions du min-sommet de Luanda, ainsi que de ceux de Bujumbura et Dar Es Salaam ».
L’armée loyaliste a, de son côté, attiré l’attention de la Force régionale face « à la fourberie des terroristes M23/RDF habituée à fouler au pied tous les accords signés ».
Par ailleurs, le M23 accuse les Forces armées de la RDC d’avoir attaqué mercredi ses positions en utilisant une « artillerie lourde et les avions de combat SUKHOI ».
« Il est clair que le gouvernement de Kinshasa a bafoué les efforts de la régoin ainsi que ceux de la communauté internationale en maintenant son plan belliciste, tandis que le M23 maintient toujours le cessez-le-feu convenu et conformément au communiqué du mini-sommet de Luanda », a indiqué Lawrence kanyuka, porte-parole politique du M23.
L’armée congolaise a fait remarquer, il y a deux jours, que « le désengagement annoncé avec pompe des terroristes M23 soutenus par les Forces de défense du Rwanda, est un leurre et une simple opération de publicité pour distraire les Congolais et la communauté internationale ».
Le porte-parole des FARDC a révélé que toutes les unités désengagées de Kibumba, au lieu de regagner leurs positions initiales de Sabinyo conformément aux décisions du mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, ont pris une autre direction pour renforcer les positions de Tongo, de Kishishe et de Bambu avec l’intention manifeste d’occuper le territoire de Masisi.
Reagan Ndota