Le président de l’Assemblée nationale de la RDC séjourne à Bruxelles, capitale de la Belgique. Dans un contexte de crise entre Kinshasa et Kigali, Christophe Mboso active la diplomatie pour obtenir des sanctions contre le pays de Paul Kagame accusé d’acte d’agression en RDC.
Le speaker de la Chambre basse du Parlement congolais mobilise les partenaires internationaux afin de trouver une solution durable à l’insécurité dans l’Est du pays. Il va échanger, en tête-à-tête, avec le Premier ministre belge, Alexander De Croo, ce jeudi 12 janvier 2023.
« Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia accompagné de toute sa délégation sera présenté au Parlement belge et Christophe Mboso N’kodia sera en tête-à-tête avec le premier ministre belge », a annoncé son cabinet.
Il y a quelques jours, la Belgique a appelé le Rwanda à cesser toute assistance au M23 et à le persuader à se réengager dans un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration communautaire.
Reçu ce mercredi par Rachid Madrane, président du Parlement régional bruxellois, Mboso est revenu sur l’implication du président Félix Tshisekedi pour restaurer la stabilité. Il a, par la même occasion, dénoncé « la mauvaise volonté » du président rwandais Paul Kagame « qui n’a pas voulu collaborer malgré la bonne volonté du président Tshisekedi ».
Par ailleurs, les deux personnalités ont évoqué aussi la question électorale. Mboso a assuré son interlocuteur que les autorités congolaises sont déterminées à organiser les élections dans le délai constitutionnel, en dépit des contraintes sécuritaires dans la partie orientale du pays.
« Nous sommes très déterminés que cela se fasse dans le délai. Nous sommes en train de mettre tous les moyens possibles pour que les choses puissent aller de l’avant », a-t-il dit.
Reagan Ndota