La représentante permanente adjointe de la France à l’ONU estime que, pour prévenir et répondre aux nouvelles menaces, le Conseil de sécurité doit appuyer les efforts de paix des organisations régionales.
Nathalie Broadhurst Estival qui intervenait jeudi au débat sur la consolidation et la pérennisation de la paix, a jugé « cruciaux » les engagements de l’Union africaine pour le règlement du conflit dans le Nord de l’Éthiopie, de la Communauté d’Afrique de l’Est dans la région des Grands Lacs ou encore de la Communauté de développement de l’Afrique australe au Mozambique.
Ainsi, elle a dit soutenir un financement des opérations africaines de paix sur contributions obligatoires des Nations unies.
La diplomate française a également jugé crucial que l’ensemble du système onusien se mobilise pour traiter les causes profondes des conflits, et notamment les opérations de maintien de la paix qui doivent appuyer le déploiement des services publics et la réforme du secteur de la sécurité, voire soutenir la bonne gestion des ressources naturelles et la lutte contre les trafics.
Estival a aussi recommandé que le système onusien prenne en compte l’impact des changements climatiques sur la paix et la sécurité, rappelant à cet égard que la France a rejoint le conseil d’administration du Mécanisme Climat et sécurité de l’ONU dont elle a la coprésidence avec l’Allemagne en 2023.
Reagan Ndota