Le président sortant de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC, Cyril Ramaphosa a appelé à une approche coordonnée pour rétablir la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC.
La situation sécuritaire dans la partie orientale de la RDC était au cœur du sommet extraordinaire de la Troïka des organes de la SADC lundi à Windhoek, en Namibie. Les chefs d’État de la région ont notamment examiné un rapport de la mission d’évaluation sur le terrain concernant le déploiement de la Force Brigade d’intervention (FIB).
Dans son intervention, le président sud-africain a condamné les exactions commises par les différents groupes armés. Cyril Ramaphosa a appelé à la cessation immédiate des hostilités car, a-t-il souligné, les Congolais méritent la paix et le développement.
« L’Afrique du Sud a noté avec inquiétude le rapport sur la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Nous condamnons les activités des groupes armés illégaux et demandons à ces groupes et à leurs parrains de cesser immédiatement leurs activités. La guerre dure depuis bien trop longtemps et nous sommes fermement convaincus que le peuple de la RDC mérite la paix et le développement », a-t-il déclaré.
Le président Ramaphosa a assuré que son pays est prêt à contribuer au développement d’instruments régionaux efficaces qui pourraient aider à stabiliser la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC.
« Nous soutenons donc la nécessité d’ancrer la planification à long terme dans l’architecture de paix et de sécurité de la SADC », a-t-il dit.
Le sommet de Windhoek a réitéré son appel à la cessation immédiate des hostilités par tous les groupes armés et au retrait inconditionnel des zones actuellement occupées. Il a aussi appelé à un soutien régional immédiat au gouvernement de la RDC pour faire face à la crise sécuritaire