A l’invitation du président brésilien, Lula da Silva, Félix Tshisekedi et Denis Sassou, respectivement présidents de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République du Congo (RC), deux pays du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical, participent les 8 et 9 août à Belém au Brésil, au sommet des membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA).
Les deux dirigeants africains rencontreront mercredi leurs homologue des huit pays de la forêt amazonienne, se réunissent mardi pour la première fois depuis 14 ans, avec l’intention de parvenir à un accord général sur des questions allant de la lutte contre la déforestation au financement du développement durable, dans le but de publier une déclaration commune des trois principaux bassins de forêts tropicales du monde (l’Amazonie, le bassin du Congo en Afrique et l’Asie du Sud-Est).
Selon certaines sources, la déclaration de Belém inclura probablement des mécanismes de financement pour le développement durable, des dispositions visant à inclure les dirigeants autochtones dans l’élaboration des politiques et des stratégies communes pour lutter contre la déforestation.
A ces assises, Félix Tshisekedi et Denis Sassou N’guesso défendront certainement les intérêts de la région Afrique centrale, qui se caractérise par des richesses naturelles abondantes et par un écosystème commun aux sept pays.
Avec plus de 5,4 millions de kilomètres carré et 138 millions d’habitants, l’Afrique centrale est une zone à fortes potentialités, dotée d’un capital humain à valoriser et de capacités économiques sous-exploitées.