L’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo a condamné la décision du gouverneur Guy Bandu interdisant l’opposant Moïse Katumbi de se rendre ce mardi 23 mai au Kongo central, où il devrait redynamiser son parti.
Indigné, le leader du LGD qualifie cet acte de « violation des droits de l’homme » qui rappelle, selon lui, « la dictature ». Mais le gouverneur du Kongo central a motivé sa décision par la donne sécuritaire. Ce que rejette Ensemble pour la République, parti de Katumbi, dénonçant aussi une dérive dictatoriale.
« Je viens d’apprendre que Moïse Katumbi, candidat président de la République, a été interdit de se rendre au Kongo central. Je trouve cette obstruction aux libertés de Moïse comme anticonstitutionnelle et inacceptable. Cette violation de droits de l’homme rappelle la dictature », a dénoncé Matata Ponyo.
Pour Martin Fayulu, qui a aussi réagi, « Félix Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes », en violant l’article 30 de la Constitution, qui dispose que « toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi ».
« Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable », a tonné le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé).
La société civile a également condamné l’acte posé le gouverneur du Kongo central. « C’est avec stupéfaction que j’apprends qu’il faudrait une autorisation pour un citoyen congolais de circuler à l’intérieur du du pays. C’est hallucinant ce qui se passe présentement au Kongo central où Moïse Katumbi est empêché d’y pénétrer », a fulminé Carbone Beni du mouvement Filimbi.