Les groupes armés locaux et étrangers continuent de semer la terreur et d’alimenter l’instabilité dans l’Est de la RDC, sur fond de tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali. Cette crise est favorisée, selon les députés du FCC, par « l’incapacité notoire du pouvoir en place de préserver l’intégrité du territoire national et d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ».
Alors que le régime Tshisekedi réaffirme sa détermination à stabiliser la situation sécuritaire dans l’est du pays en désarmant le M23 et d’autres groupes terroristes étrangers et « locaux d’inspiration étrangère », les élus de l’opposition, quant à eux, accusent le pouvoir d’avoir « abandonné une bonne partie de la République entre les mains des forces étrangères, conséquence d’une diplomatie irréfléchie… ».
« S’agissant de la situation générale du pays, l’opinion nationale et internationale retiendra que, celle-ci est caractérisée notamment par : l’incapacité notoire du pouvoir en place de préserver l’intégrité du territoire national et d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens tant dans la partie Est (Ituri, Nord et Sud Kivu, Nord Katanga,à Kabambare dans le Maniema, Ango dans le Bas Uelé…), que dans la partie Ouest (Territoire de Kwamouth dans le Maï-Ndombe, Batshongo dans le Kwango, Bagata dans le Kwilu, Madimba dans le Kongo Central…). Et, plus grave, à Kinshasa Capitale et siège des institutions de la république ; l’abandon d’une bonne partie de la république entre les mains des forces étrangères, conséquence d’une diplomatie irréfléchie », ont-ils dénoncé.
En outre, les députés de la famille politique de l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, accusent le régime de « violations flagrantes, manifestes et récurrentes des droits fondamentaux reconnus à tout être humain, à la presse, à l’opposition et la société civile; droits consacrés par la constitution et les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés pas la République démocratique du Congo, notre pays ».
Selon eux, l’appareil judiciaire est à la solde du régime Tshisekedi, insécurisant les justiciables. Face à cette situation, ils ont interpellé la communauté internationale d’être impartiale en sanctionnant les commanditaires et les exécutants de ces violations.
La gestion « chaotique » du pays est caractérisée notamment, notent-ils, par le tribalisme, le détournement ostentatoire de deniers public, la corruption, la concussion, l’enrichissement illicite, insolant et honteux.