Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a réitéré l’importance des efforts collectifs, notamment par le biais de partenariats régionaux renforcés, pour lutter contre l’insécurité transfrontalière entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda.
Dans une déclaration faite samedi 17 juin, le patron de l’ONU a condamné fermement l’attaque perpétrée par les terroristes ougandais des ADF contre l’école secondaire de Lhubirira à Mpondwe, dans l’ouest de l’Ouganda, occasionnant la mort de 37 élèves.
Les responsables de cet acte épouvantable doivent être traduits en justice, exige Antonio Guterres qui a réitéré, par la même occasion, l’importance des efforts collectifs « pour lutter contre l’insécurité transfrontalière entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda, et rétablir une paix durable dans la région ».
« Le secrétaire général présente ses sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au gouvernement et au peuple ougandais. Il demande la libération immédiate des personnes enlevées », a rapporté Stéphane Dujarric, porte-parole de Guterres.
Cette attaque a été condamnée également par le président de la 77ème Assemblée générale des Nations unies, Csaba Kőrösi. « Je demande la libération immédiate de ceux qui ont été enlevés et que les responsables de cet acte odieux soient traduits en justice« , a-t-il indiqué.
Dans une adresse au peuple ougandais, le président Yoweri Museveni a affirmé « cette nouvelle atrocité des éléments de l’ADF est criminelle, désespérée, terroriste et futile ». Le chef de l’Etat a rassuré que tous les moyens sont mis en place pour éradiquer ce mouvement terroriste.
« Surtout maintenant que le gouvernement congolais nous a permis d’opérer également du côté congolais, nous n’avons aucune excuse pour ne pas chasser les terroristes ADF jusqu’à l’extinction…Nous envoyons maintenant plus de troupes dans la zone au sud de la montagne Rwenzori et éliminons toutes les lacunes », a-t-il indiqué.
Museveni a rappelé que, depuis le début de l’opération Shujja, les Forces armées de la RDC et de l’Ouganda « ont mis beaucoup de pression sur les ADF qui avaient fait de cette zone leur territoire pendant près de 20 ans. Nous avons infligé tant de torts à ces criminels ».
L’action terroriste désespérée ne sauvera pas les ADF, prévient-il, martelant que l’UPDF « apporte de nouvelles forces du côté ougandais alors que nous poursuivons la chasse du côté congolais ».