La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de sa mission en République démocratique du Congo (SAMIRDC), dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC.
Tenu par visioconférence le lundi 11 juillet 2023, le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Troïka de l’Organe de la SADC plus les pays contributeurs à la Brigade de la Force d’intervention (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), s’est penché sur les processus de paix en RDC et au Mozambique.
Les dirigeants régionaux ont, à cette occasion, approuvé le mandat, les instruments juridiques et techniques relatifs au déploiement de la Mission de la SADC en RDC (SAMIRDC). Dans ce cadre, ils ont salué l’engagement du gouvernement de la République démocratique du Congo à fournir des fonds supplémentaires au budget de cette mission.
« Le sommet a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de sa mission en République démocratique du Congo (SAMIRDC), dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC », rapporte le communiqué final.
Par ailleurs, le sommet a pris note des conclusions des travaux du sommet quadripartite EAC-CEEAC-CIRGL-SADC qui avait été convoqué le 27 juin 2023 afin de faciliter au mieux l’harmonisation et la coordination des actions menées en vue d’instaurer la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo.
La SADC a reconnu la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires en vue de soutenir les processus de paix dans la région et a lancé un appel en vue de mener des campagnes destinées à mobiliser les ressources nécessaires auprès de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres partenaires internationaux désireux de soutenir les efforts déployés en vue de rétablir la paix et la sécurité en République du Mozambique et en République démocratique du Congo.