La 5ème réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine s’est tenue dimanche 16 juillet à Nairobi, au Kenya. Elle avait pour but, notamment de formuler des recommandations stratégiques, plus ciblées et pratiques pour renforcer l’intégration aux niveaux régional et continental.
Dans ce cadre, le président burundais et président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), Evariste Ndayishimiye, a indiqué que la Fédération politique en tant que but ultime de l’intégration de l’EAC a actuellement pris la forme d’une Confédération politique, qui est une étape de transition vers la réalisation du rêve des dirigeants de la région : « Un peuple, Un destin ».
Selon lui, « le processus de rédaction de la constitution de la Confédération politique est en cours et en est au stade des consultations nationales pour recueillir l’avis des citoyens de l’Afrique de l’Est afin d’imprimer un modèle consensuel de la Confédération politique ».
Il a, dans la foulée, expliqué que, depuis sa création en 1999 et conformément à sa vision d’être une Afrique de l’Est prospère, compétitive, sûre, stable et politiquement unie, la Communauté de l’Afrique de l’Est a créé une union douanière en 2005, un marché commun en 2010 et le protocole sur l’union monétaire a été signé en novembre 2013.
« Comptant en son sein sept pays, nous nous félicitons que les diverses initiatives prises pour parvenir à une union douanière à part entière ont entraîné une augmentation de 22 % du commerce intrarégional. Diverses initiatives sont en cours de mise en œuvre pour porter ce pourcentage à 50 % d’ici cinq (5) ans », a-t-il dit.
En ce qui concerne le Marché commun, Evariste Ndayishimiye a indiqué qu’au cours des 11 années de mise en œuvre du Protocole, la Communauté de l’Afrique de l’Est « a enregistré des progrès dans la jouissance des libertés et des droits énoncés dans le Protocole qui ont jeté une bonne base sur laquelle consolider et réaliser un marché commun fonctionnel afin de garantir le libre mouvement des biens, des services et des personnes ».
Au sujet de l’Union monétaire, il a laissé entendre que le Protocole sur l’Union monétaire de l’Afrique de l’Est a été signé par les chefs d’État de l’EAC en novembre 2013, et prévoit une feuille de route pour parvenir à une région à monnaie unique d’ici 2031.
L’EAC est actuellement composée de sept États partenaires : la République démocratique du Congo, les Républiques du Burundi, du Kenya, du Rwanda, du Soudan du Sud, de l’Ouganda et de la République-Unie de Tanzanie.