Le facilitateur du processus de Nairobi sur la restauration de la paix et de la stabilité dans l’Est de la RDC, Uhuru Kenyatta, condamne la reprise des hostilités au Nord-Kivu. Dans cette province congolaise, l’offensive des rebelles du M23 a occasionné des pertes en vie humaine et un mouvement de déplacement des populations. Dans un communiqué parvenu mardi à Afriquactu, l’ancien chef de l’Etat kenyan a insisté sur une « solution non militaire » à cette crise.
Le processus de paix de Nairobi dirigé par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) reste, selon Kenyatta, la meilleure voie pour restaurer une paix durable dans la partie orientale de la RDC.
Condamnant l’escalade, les meurtres et les déplacements signalés au Nord-Kivu, le facilitateur de l’EAC a appelé toutes les parties impliquées dans de tels actes à cesser immédiatement leurs offensives armées et leurs hostilités, « afin de permettre la poursuite d’un accès humanitaire durable et sans entrave et de donner une chance au retour à la paix et à la recherche d’une solution non militaire au problème ».
Dans un communiqué, l’armée congolaise a annoncé que, comme à Kishishe, les terroristes du M23/RDF viennent de commettre un massacre sur les populations congolaises dans la nuit du lundi 09 au mardi 10 octobre 2023 dans le groupement Kisigari, dans le erritoire de Rutshuru, « sous prétexte que ces dernières collaborent avec les Wazalendo dit patriotes ».
Le porte-parole de l’armée congolaise, Guillaume Ndjike, a précisé que les FARDC gardent leurs positions initiales et demeurent respectueuses des accords issus du processus de Nairobi et de Luanda. Ainsi, a-t-il invité les M23/RDF à suivre cette logique et éviter « le pyromane sapeur pompier ».