Le président Félix Tshisekedi, qui rempile pour un deuxième mandat à la tête de la RDC, a réaffirmé sa détermination à relever les défis sécuritaires, alors que le pays est agressé dans sa partie Est par la coalition M23-RDF.
La partie orientale de la RDC est toujours instable. Quelques localités de la province du Nord-Kivu sont occupées par les Forces rwandaises de défense et les rebelles du M23. Dimanche, alors que la CENI publiait les résultats provisoires de la présidentielle, les affrontements entre l’armée congolaise et la coalition M23-RDF ont été signalés dans le territoire de Masisi.
C’est dans ce contexte sécuritaire préoccupant que Félix Tshisekedi a rassuré les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) vont acquérir plus de moyens pour assurer avec plus d’efficacité la défense de l’intégrité du territoire national.
« Avec la poursuite sans désemparer de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire dès janvier 2024 et grâce au travail du comité de suivi et d’évaluation des programmes auxquels je veillerai personnellement, nos forces armées vont davantage monter en puissance et acquérir plus de moyens pour assurer avec plus d’efficacité la défense de l’intégrité de notre territoire », a-t-il annoncé dimanche après l’annonce, par la CENI, de sa victoire à la présidentielle.
En novembre 2023, le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, indiqué que, depuis l’indépendance de la RDC (1960), Félix Tshisekedi est « le premier président à avoir déployé beaucoup de moyens, pour la formation et l’équipement de l’armée, qui est en train de monter en puissance afin de sécuriser la population ».
A l’actif de Tshisekedi, Bemba a mis notamment, le lancement du programme de construction des casernes militaires, l’indexation du barème de rémunération des militaires sur le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et la mise en place de la loi de programmation militaire et celle concernant la réserve armée de la défense.