La ville de Mweso, située à environ 100 km de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, est le théâtre d’intenses combats entre les FARDC et les rebelles du M23 depuis le début de la semaine. Mardi, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a rassuré que des dispositifs sécuritaires sont bien en place pour empêcher ce mouvement soutenu par Kigali d’avancer vers Sake et Goma.
Dans l’Est de la RDC, « les collègues du maintien de la paix continuent de protéger les principales routes d’approvisionnement menant à Goma et Saké », a indiqué Stéphane Dujarric au cours de son point de presse quotidien, précisant qu’ils « aident également l’armée congolaise à empêcher le groupe armé M23 d’avancer vers Sake et Goma ».
« Des soldats de maintien de la paix et des forces armées congolaises sont déployés à Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, patrouillant dans des zones clés », a ajouté le porte-parole d’Antonio Guterres, qui a souligné que la Monusco a aussi établi un périmètre de sécurité à proximité de sa base de Kitchanga pour contribuer à protéger près de 25 000 hommes, femmes et enfants qui cherchent refuge en raison de l’insécurité créée par le M23.
L’ONU a en outre indiqué que la présence de soldats de la paix dans la zone permet également d’acheminer l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin.
C’est depuis novembre 2023 que l’opération conjointe Springbok FARDC-Monusco contre la rébellion du M23 a été lancée. Le commandant de la force de la Monusco avait, à cette occasion, prévenu que « si la menace persiste, l’opération pourrait passer de la défensive à l’offensive.