Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, a annoncé mercredi la reddition « en masse » des éléments de l’armée rwandaise et de la rébellion M23 à Sake, ville située à une trentaine de kilomètres de Goma.
Selon l’officier supérieur de l’armée congolaise, les membres de la coalition M23-RDF, dont le nombre n’a pas été dévoilé, ont décidé de ne plus participer à l’agression rwandaise en raison de la puissance de feu des forces loyalistes.
« Suite à la pression des FARDC sur le front de Sake ce mercredi 27, les militaires rwandais et leurs alliés du M23 se rendent en masse et déposent les armes », a annoncé le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike.
Alors que les combats se poursuivent sur le terrain, la médiation angolaise reste optimiste sur une solution diplomatique à cette crise.
Le 21 mars à Luanda, les délégations congolaise et rwandaise sont parvenues à une convergence de vues sur plusieurs points clés, notamment l’engagement en faveur des initiatives régionales connues sous le nom de processus de Nairobi et de Luanda, la cessation des hostilités impliquant un cessez-le-feu surveillé parallèlement au désengagement des forces et à la mise en œuvre par la RDC d’un plan de neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Par la suite, le Rwanda réexaminera les récentes mesures qu’il a mises en place pour assurer sa défense et sa sécurité.
Les deux pays se sont engagés à prendre des mesures de confiance pour désamorcer les tensions, notamment en réduisant la rhétorique hostile et les discours de haine.