Le président du groupe parlementaire UDPS à l’Assemblée nationale qualifie de « non-événement » la sortie médiatique de Jean-Marc Kabund, ancien président intérimaire de l’UDPS. Il s’agit simplement selon Léon Mubikayi Mubalamate, d’un acharnement envers le régime Tshisekedi.
L’élu de Luebo (Kasaï) rejette toutes les accusations portées contre le président de la République et sa formation politique. Kabund « agit comme un chien enragé, qui ne sait pas à qui il faut s’attaquer », fait-il remarquer, prévenant qu’il va connaître le même sort que tous ceux qui ont quitté l’UDPS, pour créer d’autres partis.
« Il n’a qu’à suivre l’exemple tout le monde qui est sorti de l’UDPS, ils sont restés des carcasses. Je suis convaincu que ce qui le fait parler, c’est la rage. Bientôt, tout ça va prendre fin. Il a géré le parti comme si c’était sa cuisine privée », a-t-il dit.
Mubikayi rappelle que si Jean-Marc Kabund a été évincé du bureau de l’Assemblée nationale et exclu du parti, « ce n’est pas en rapport avec sa méthodologie de travail, mais c’est en rapport avec sa brutalité sur les paisibles citoyens ».
« ll ne peut pas dire que c’est par conviction qu’il a quitté le parti, il a été chassé. Il peut tout dire, nous savons que les élections auront lieu dans le délai constitutionnel et que nous sommes entrain de travailler pour ramener la paix dans l’Est du pays. Le monsieur agit comme un chien enragé, qui ne sait pas à qui il faut s’attaquer. Pour nous, c’est un non-évènement », a-t-il indiqué.
Dans son point de presse, tenu lundi 18 juillet à Kinshasa, Kabund n’a pas ménagé le président Tshisekedi et l’UDPS. Pour lui, le bilan de ce régime est totalement négatif. Il s’est dit convaincu que « la page Félix Tshisekedi est désormais tournée ».
Cette déclaration n’est pas bien accueillie par certaines personnalités politiques. Pour Germain Kambinga, ancien ministre de l’Industrie, il « est toujours improductif quand on a été un maillon central d’un système d’en faire la critique sans se poser la question de sa propre responsabilité ».
Le leader du regroupement « Le Centre » dénonce le « populisme » dans le chef de Kabund qui, dit-il, « est un danger pour la nation ».
Reagan Ndota