L’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est toujours en proie à l’insécurité. L’état de siège décrété par le président Félix Tshisekedi n’a pas résolu la situation. Les populations continuent de se faire massacrer.
A cette crise sécuritaire, viennent s’ajouter les affrontements entre les civils et les casques bleus des Nations unies. Ces derniers sont accusés d’être « inefficaces » dans la traque des forces négatives. La situation semble échapper aux autorités congolaises. Pour le député national, Gratien de Saint-Nicolas Iracan, c’est parce que « institutions traîtent les questions sérieuses juste dans la forme sans analyser profondement le fond du problème ».
Le membre de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale regrette que jusqu’ici, « aucune résolution ne ressort de tous les problèmes qui rongent le pays. S’il y a semblant de résolutions, elles ne sont pas appliquées « .
L’élu de Bunia (Ituri) en veut pour preuves, notamment la communication, sans suite, développée par l’exécutif autour de « l’agression rwandaise »: « Le gouvernement a pointé le Rwanda comme pays agresseur dans le phénomène M23. Cependant, aucune résolution faite par les institutions, Bunagana toujours occupée; Un haut représentant du pouvoir est à la base du soulevement populaire contre Monusco. J’attends la résolution… », regrette-t-il.
« Chaque fois, le peuple congolais se fait piéger par les institutions de la République. En réalité, nous sommes face à un pouvoir qui échappe à ses responsabilités tout en rejetant les fautes sur les autres. Le diable c’est l’autre. On ne parle plus de l’occupation M23… », a tonné Gratien Iracan.
Pour mettre fin à l’insécurité dans l’Est, il est donc impérieux de faire une analyse de fond de la situation, qui doit être suivi des résolutions et recommandations courageuses. Les réformes des forces de défense et de sécurité sont constituent également l’une des pistes de solution.
Reagan Ndota