Le président burundais, Evariste Ndayishimiye a condamné l’incident survenu dimanche à Kasindi au Nord-Kivu, au cours duquel les casques bleus de la Monusco ont tué deux Congolais et blessé plusieurs autres.
Dans un communiqué parvenu à Afriquactu.net, Ndayishimiye qui est aussi le président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC), a présenté ses condoléances au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).
« Nous suivons de près la situation qui prévaut en RDC et nous condamnons fermement l’incident survenu ce dimanche à Kasindi impliquant des éléments de la MONUSCO et qui a fait de nombreuses victimes. Nos condoléances attristées au Gouvernement Congolais et aux familles éprouvées », a-t-il dit.
Pour Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de la 2018, Il est temps que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres convienne avec le gouvernement de la RDC de la date de retrait définitif de la MONUSCO du territoire congolais après, regrette-t-il, 22 ans de présence continue émaillée d’incidents meurtriers. « Le cas de Kasindi illustre et résume tout. Assez c’est assez », s’est-il offusqué.
Le gouvernement congolais et la MONUSCO ont conjointement initié « une enquête pour établir les responsabilités, connaître les motivations d’un tel forfait et obtenir des sanctions sévères à l’encontre des casques bleus à la base de ce drame qui sont, du reste, déjà aux arrêts », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
« Il souligne que les casques bleus concernés ne pourront plus, de ce fait, faire partie des contingents de la MONUSCO, en attendant l’aboutissement du Plan de retrait de cette force onusienne de la République démocratique du Congo », a-t-il ajouté.
La population est appelée au calme. Le gouvernement congolais rassure qu’il veillera à ce que pareil incident ne se reproduise plus.
Reagan Ndota