L’ancien directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo (RDC), Vital Kamerhe, s’est entretenu avec la chargée d’affaires de l’ambassade du Royaume-Uni, Sophia Willitts-King, sur les mécanismes à mettre en place pour restaurer la paix dans l’Est de la RDC, où sévissent des groupes armés soutenus par des pays voisins.
Ils ont, à cette occasion, soulevé l’importance pour les différents acteurs politiques de la RDC de soutenir une « stratégie claire et cohérente », sous la direction du président Félix Tshisekedi.
« L’expérience indéniable de Vital Kamerhe et sa compréhension des motivations complexes des acteurs régionaux ont permis un échange fascinant sur les opportunités et risques auxquels la RDC est confrontée pour mettre fin à l’ingérence extérieure et renforcer la sécurité intérieure », a indiqué la diplomate britannique.
Mercredi, Sophia Willitts-King a fait savoir qu’elle « réfléchit sérieusement sur la manière dont la Grande-Bretagne peut aider le peuple de la RDC s’éloigner d’une histoire inacceptable de conflits à l’Est ». Elle a estimé « le dialogue entre les hommes politiques est vivement souhaité en vue de réengager des efforts soutenus par les chefs d’État » de la sous-région, « pour le retour de la paix ».
Par ailleurs, Vital Kamerhe a récemment annoncé une tournée dans la partie Est du pays afin d’apporter sa contribution à la recherche de la paix. Dans ce cadre, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) projette des consultations des acteurs politiques, de la société civile et des diplomates accrédités en RDC.
L’Est de la RDC est en proie à l’insécurité depuis plus de 25 ans. Des millions de morts sont enregistrés. La résurgence des rebelles du M23 a empiré davantage la situation. Pour restaurer la paix, les dirigeants de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) ont décidé déployer une armée régionale dans ce coin du pays de Félix Tshisekedi.
Reagan Ndota