Créé en 2018, Nouvel Elan est déjà adoubé par les Congolais. En un éclair, la formation politique de l’ancien Premier ministre de la RDC, Adolphe Muzito, a bougé les lignes et a réussi à s’imposer dans la sphère politique congolaise.
Il n’est donc pas étonnant qu’il se classe dans le top 5 des partis politiques qui inspirent confiance aux Congolais. Le parti du coordonnateur de la coalition Lamuka a recueilli 32,2% d’opinion favorable, selon le sondage réalisé par le Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (Berci), le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York et l’institut de recherche Ebuteli.
Organisé et ayant des bases dans les 145 territoires de la République démocratique du Congo (prouesse réalisée par aucun autre parti), Nouvel Elan est considéré par les Congolais comme l’une des rares organisations politiques capables d’apporter le changement à travers son offre.
Le leadership et le bilan réalisé par son initiateur lors de son passage à la primature ont aussi joué dans l’opinion. « Muzito avait accru considérablement les ressources de l’Etat et les réserves de change. Il les a fait passer de 100 millions à 1,6 milliards $. Il a trouvé un budget de moins d’un milliard. Au bout de 5 ans, il l’a quadruplé (3,2 milliards$), il a augmenté les salaires des médecins, des professeurs, etc . ».
« Les Congolais interrogés placent en tête Ensemble de Moïse Katumbi avec 44 % d’opinions favorables. Suivent l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) de Martin Fayulu (42 %), le Mouvement de libération du Congo (MLC) et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) respectivement à 38,1 « et 38 % et 32,2% pour Nouvel Elan, révèle le sondage.
GEC, Berci et Ebuteli précisent par ailleurs que, l’intensité de l’engagement envers la démocratie semble avoir diminué.
« Lorsqu’on demande aux Congolais quelle devrait être la priorité entre le développement, la sécurité et la démocratie, seuls 18 % soutiennent que les élections constituent la priorité absolue, 46 % affirmant que ces trois objectifs vont de pair », indiquent ces structures, qui rappellent qu’en 2016, ils étaient 38 % à placer les élections comme la priorité la plus importante.
Reagan Ndota