La Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME) poursuit ses consultations sur le processus électoral et la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Après l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) de Martin Fayulu et le regroupement Le Centre de Germain Kambinga, la délégation de la CIME conduite par l’évêque Dodo Kamba a échangé, ce week-end, avec le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila.
Le secrétaire permanent de cette formation politique de l’opposition, Emmanuel Ramazani Shadary a, à cette occasion, a indiqué que la position du PPRD reste inchangée. Les Kabilistes exigent la « mise en place d’un bureau consensuel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ».
Pour le PPRD, l’équipe dirigée par Denis Kadima est acquise à la cause du président Tshisekedi et de l’Union sacrée. Par conséquent, ajoute-t-il, cette CENI ne peut pas organiser des élections crédibles et transparentes. Par la même occasion, le parti de Kabila récuse la composition de la Cour constitutionnelle actuelle et souhaite la mise en place une cour impartiale conformément à la loi.
« Le PPRD est prêt pour participer aux élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées en 2023. cependant, il a insisté au respect de la constitution du 18 février 2006 et aux lois de la République », a fait remarquer Shadary à la délégation de la CIME.
Au sujet de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, le PPRD « rappelle les prérogatives du gouvernement national afin d’éradiquer l’insécurité grandissante ». Aussi, il « fustige l’apologie du tribalisme actuel et recommande l’unité nationale, car la RDC est une mosaïque des peuples ».
Reagan Ndota