Le troisième dialogue intercongolais dans le cadre du processus de Nairobi dirigé par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), s’achève ce lundi 5 décembre 2022, dans la capitale kenyane.
Après une semaine des pourparlers, les représentants du gouvernement congolais, des groupes armés et de la société civile vont enfin ouvrir la voie pour une paix durable dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC).
Pour l’Union européenne, le processus de Nairobi doit permettre la mise en place d’un programme de démobilisation, désarmement et réintégration communautaire des combattants des groupes armés en s’appuyant notamment sur « la non intégration dans les FARDC et pas d’amnistie ».
A l’ouverture, le 28 novembre dernier, des discussions, l’EAC a affirmé que « les pourparlers de paix réaffirment l’engagement des chefs d’État de l’EAC ; la région des Grands Lacs et l’Afrique en général, pour trouver une solution durable aux défis sécuritaires dans l’Est de la RDC ».
L’UE a, dans sa dernière résolution, demandé à tous les gouvernements concernés de veiller à ce que tout règlement politique ne comporte pas d’amnistie pour les responsables de crimes internationaux graves et à ce que les commandants du M23 qui ont commis des exactions ne soient pas autorisés à intégrer les forces armées de la RDC.
Reagan Ndota