Alors que les engagements pris lors du troisième dialogue consultatif de Nairobi entre les délégués de la présidence de la RDC et ceux des groupes armés, souffrent d’application, le facilitateur annonce la convocation, pour bientôt, de Nairobi IV.
Les groupes armés locaux n’ont pas encore déposé les armes, la nouvelle composition du bureau du programme P-DDRCS tarde à venir, les rebelles étrangers sont toujours sur le territoire congolais… L’échec se dessine.
Le facilitateur Uhuru Kenyatta a exhorté toutes les parties à accélérer la mise en œuvre des résultats de Nairobi III afin de renforcer la confiance et d’ancrer l’engagement des communautés respectives dans l’Est de la RDC au processus de paix de Nairobi.
« Dans le prolongement du communiqué de Bujumbura et des résultats du sommet des chefs d’État des dirigeants de l’EAC, le facilitateur intensifiera la planification de Nairobi-IV. Le facilitateur mobilisera le soutien international et régional pour le processus consultatif. Nairobi IV sera complexe dans son exécution et nécessitera la coopération de multiples partenaires et l’investissement financier et logistique de toutes les parties concernées », a annoncé le cabinet de l’ancien président kenyan.
Par ailleurs, Kenyatta a appelé, une fois de plus, à une aide humanitaire urgente, notamment de la part des acteurs humanitaires locaux et internationaux, aux dizaines de milliers de personnes déplacées internes qui souffrent et les communautés dont les vies et les moyens de subsistance ont été bouleversés par la poursuite des combats et des attaques ciblées dans l’Est de la RDC.
Dans ce cadre, il a demandé qu’une attention particulière soit portée aux les enfants, femmes et handicapés « qui restent particulièrement vulnérables et dont la souffrance est incommensurable ».
Reagan Ndota