Les Etats-Unis d’Amérique (USA) ont condamné fermement les combats en cours entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide (FSR). Dans une déclaration faite lundi, la représentante permanente des USA à l’ONU a fait remarquer que ces combats menacent la sécurité et la sûreté des civils soudanais et sapent les efforts visant à rétablir la transition démocratique au Soudan.
Près de 100 personnes ont été tuées au cours des affrontements, dont trois employés du Programme alimentaire mondial. « Cela doit simplement cesser », a déclaré Linda Thomas-Greenfield, exhortant les services de sécurité soudanais à mettre immédiatement fin aux hostilités « sans conditions préalables ».
« Il est maintenant temps de renoncer à la violence et de reprendre les négociations. Nous exhortons les services de sécurité à prendre des mesures actives pour réduire les tensions et assurer la sécurité de tous les civils, du personnel des Nations unies et des autres personnels diplomatiques, ainsi que des travailleurs humanitaires », a-t-elle dit.
Pour Washington, le cessez-le-feu est le seul moyen de résoudre les problèmes en suspens, d’assurer l’accès humanitaire et de reprendre les négociations pour mettre le Soudan sur la voie d’un accord politique.
« Et en attendant, tous les acteurs étrangers doivent s’engager de manière constructive et ne pas compliquer davantage la situation sur le terrain », a souligné la diplomate américaine.
Par ailleurs, les USA affirment qu’ils soutiennent les efforts diplomatiques internationaux du secrétaire général de l’ONU, de l’Union africaine, de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, de la Ligue des États arabes et d’autres partenaires de la Corne de l’Afrique et du Moyen-Orient pour mettre immédiatement fin à la violence.
Linda Thomas-Greenfield a prévenu qu’ « Il y aura et devra y avoir des comptes à rendre à quiconque, y compris les acteurs militaires ou politiques, qui tente de saper ou de retarder les progrès démocratiques du Soudan ».