L’ONU a réitéré mercredi son appel à toutes les parties au conflit au Soudan pour qu’elles mettent fin à la violence et s’engagent au dialogue, alors qu’actuellement, 17 zones sont classées comme « à risque de famine », dont des parties du Darfour, des monts Nouba, de Khartoum et de la Gezira.
Il y a un an, en août 2024, la famine était confirmée dans le camp de Zamzam et s’est depuis propagée à des zones du Darfour et du Kordofan. Depuis lors, la situation, en particulier à El Fasher, n’a fait qu’empirer.
« Nous réitérons notre préoccupation face au conflit en cours et renouvelons nos appels à toutes les parties pour qu’elles mettent fin à la violence, s’engagent au dialogue et accordent la priorité aux intérêts de leur population », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Dans un communiqué, le Programme alimentaire mondial (PAM) a appelé à un accès humanitaire à El Fasher, qui est confronté à la famine et reste coupé de l’aide humanitaire. Selon l’agence onusienne, comme mécanisme d’adaptation, certains habitants survivraient grâce au fourrage animal et au gaspillage alimentaire.
Le PAM a assuré, par ailleurs,continue de fournir un soutien en espèces numériques à environ 250 000 personnes dans la ville, leur permettant d’acheter la nourriture qui s’épuise sur les marchés. Cependant, a-t-il alerté, l’escalade des besoins rend impératif de lutter contre la faim à grande échelle.




