Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le cessez-le-feu obtenu par les dirigeants régionaux est violé les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise. Selon les FARDC, la coalition M23-RDF a massacré 50 Hutu congolais dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Des maisons ont été également brûlées. Ce massacre a été perpétré lundi 23 octobre 2023 dans les villages Runzenze, Bishishe et Warangara. Le porte-parole des FARDC, lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, a précisé que « le renseignement fiable en notre possession, indique que toutes les personnes ayant fait l’objet de ce massacre sont de la communauté Hutu congolaise ».
La communauté internationale a été ainsi appelée à tirer toutes les conséquences de ce que l’armée congolaise qualifie de « véritable crime contre l’humanité ».
« Au regard de ces actes barbares et terroristes à répétition, programmés par l’armée rwandaise, sous couvert du M23, qui continuent à massacrer les populations congolaises; les Forces armées de la République démocratique du Congo en appel donc une fois de plus la Communauté internationale, l’Union africaine, la Force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, au Mécanisme conjoint de vérification élargie ainsi qu’au Mécanisme Ad Hoc de vérification de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce massacre de trop, véritable crime contre l’humanité et d’en tirer toutes les conséquences », a indiqué dans un communiqué Guillaume Ndjike.
Les FARDC ont aussi annoncé que ce mardi, en violation flagrante du cessez-le-feu, les « terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise », ont attaqué une de leurs positions se trouvant au versant Ouest du Volcan Nyiragongo, en profondeur du Parc national de Virunga.
Face à cette « provocation », l’armée dit avoir pris toutes les dispositions « pour répondre à toutes les éventualités ».