Ayant obtenu 13.215.366 des suffrages valablement exprimés, soit un pourcentage de 73,34, Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur de la présidentielle dimanche 31 décembre 2023 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Au pouvoir depuis 2019, Félix Tshisekedi, 60 ans, obtient donc un second mandat. Selon la CENI, le candidat n°20 a battu à la régulière ses rivaux. Denis Kadima, président de cette institution d’appui à la démocratie, estime que les « compétiteurs malheureux », notamment Moïse Katumbi et Martin Fayulu arrivés respectivement deuxième et troisième, n’ont pas d’autres choix que d’accepter le « jeu démocratique », en privilégiant la stabilité du pays.
« Il y avait 26 candidats, un seul est élu. Les compétiteurs malheureux doivent accepter le jeu démocratique et en tirer les conséquences. Nous, entant que peuple, devons garder à l’esprit que ce qui compte, bien plus qu’un poste électif, c’est l’existence et la stabilité de la République démocratique du Congo. Ne fragilisons donc pas notre pays », a-t-il déclaré dimanche.
Par ailleurs, Denis Kadima a rappelé aux candidats indépendants, partis et regroupements politiques ayant concouru à l’élection du président de la République du 20 décembre 2023 que, conformément à l’article 73 de la loi électorale, les recours en contestation des résultats provisoires sont à déposer auprès de la Cour constitutionnelle dans un délai de deux jours après l’annonce par la CENI.
Conformément à l’article 74 de la loi électorale, le délai d’examen du contentieux de l’élection présidentielle est de sept jours à compter de la date de saisine de la Cour constitutionnelle, a-t-il souligné.