Le président Félix Tshisekedi dont la réélection pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC) a été confirmée mardi par la Cour constitutionnelle, doit prêter serment devant la même juridiction d’ici le 20 janvier 2024.
Conformément aux dispositions de l’article 74 de la Constitution, il prêtera le serment ci-après : « Moi, (Félix Tshisekedi), élu président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation : d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ; de sauvegarder l’unité nationale ; de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ; de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ; de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées ».
Malgré les contestations de l’opposition exigeant l’annulation des élections pour « fraudes électorales massives », la Cour constitutionnelle a publié mardi 9 janvier les résultats définitifs de l’élection présidentielle confirmant la victoire de Félix Tshisekedi avec 13.058.962 voix soit 73,47%.
La haute cour a rendu son arrêt après avoir rejeté deux requêtes qui exigeaient l’annulation des élections. Par ailleurs, les juges constitutionnels ont annulé le scrutin présidentiel dans les circonscriptions électorales de Masimanimba et Yakoma où la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait annulé les résultats des législatives « pour des graves irrégularités ».
Pendant ce temps, les opposants continuent de rejeter ces résultats. Pour le candidat Martin Fayulu, « la fraude planifiée et exécutée par la CENI est tellement flagrante et grossière que la République est aujourd’hui trahie ».