L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mardi une résolution proclamant le 25 juillet « Journée internationale des femmes et des filles d’ascendance africaine », afin de commémorer la lutte mondiale contre l’esclavage et le racisme, et l’engagement pris de parvenir à l’égalité des genres, ainsi que l’importante contribution de toutes les femmes et les filles d’ascendance africaine au développement des sociétés.
Présenté par la représentante de la Colombie, ce texte reconnaît que toutes les femmes et les filles d’ascendance africaine contribuent grandement au développement des sociétés et qu’il importe d’assurer leur participation pleine, égale et véritable à la prise de décisions dans toutes les sphères de la société.
L’AG a ainsi invité tous les États membres, les organisations du système des Nations unies, les organisations internationales et régionales et les autres parties concernées, notamment la société civile, le secteur privé, les universités et les médias, à célébrer cette journée comme il se doit, en faisant la promotion de manifestations et d’activités qui mettent en lumière l’histoire, la culture et les luttes des femmes et des filles d’ascendance africaine dans le monde.
En outre, la résolution engage tous les États membres et les entités de l’ONU à prendre des mesures concrètes pour combattre et prévenir la discrimination raciale et la discrimination fondée sur le genre, ainsi que pour éliminer toutes les formes de violence à l’égard de toutes les femmes et les filles d’ascendance africaine et veiller à ce qu’elles puissent pleinement exercer leurs droits humains.
C’est depuis décembre 2013 que l’ONU a décidé que la décennie allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2024 serait la décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, avec pour thème « Personnes d’ascendance africaine : considération, justice et développement », et dont l’objectif est d’unir les efforts et d’adopter des mesures en vue de permettre aux personnes d’ascendance africaine, notamment aux femmes et aux filles, d’exercer pleinement leurs droits humains et leurs libertés fondamentales.