Le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Burundi, a salué les progrès réalisés par le gouvernement burundais dans ce domaine.
D’après Fortuné-Gaetan Zongo, des « efforts notables » ont été déployés, notamment la réouverture vers les acteurs internationaux et sous-régionaux, le renforcement des attributions du Conseil supérieur de la magistrature ou la réouverture de certains médias.
L’expert onusien a aussi rappelé la grâce accordée par le président de la République du Burundi, Évariste Ndayishimiye, à environ 5.255 personnes détenues, ainsi que les récentes libérations des professionnels des médias et des organisations de la société civile.
Cependant, Zongo estime que ces progrès ne doivent pas dissimuler l’ampleur du travail restant à accomplir sur le renforcement des institutions notamment le secteur de la justice, la police et l’armée, dans l’exercice des libertés publiques, de l’élargissement de l’espace démocratique à travers une participation effective et efficace de la société civile et des médias.
La Rédaction