Le président de la Commission de l’Union africaine condamne les attaques perpétrées, selon le gouvernement éthiopien, par les rebelles de l’Armée de libération Oromo (OLA) dans la région d’Oromia.
De centaines de civils ont été tués. Moussa Faki « regrette profondément ces pertes humaines » et exige « une enquête sur ces attaques ».
« Il exhorte en outre le gouvernement fédéral éthiopien et les autorités régionales à prendre les mesures nécessaires pour protéger tous les civils, y compris les minorités, et veiller à ce que de tels incidents soient évités. Le président exprime ses condoléances aux familles endeuillées et est solidaire du peuple éthiopien et de ceux qui promeuvent la coexistence pacifique, l’unité, la paix et la réconciliation », rapporte un communiqué parvenu à Afriquactu.net.
La région de l’Oromia, la plus vaste et la plus peuplée d’Éthiopie, a été le théâtre d’un nouveau massacre de civils, a annoncé lundi soir, le premier ministre Abiy Ahmed, accusant les rebelles de l’Armée de libération Oromo (OLA). « Des citoyens vivant dans la zone administrative de Qellem Wollega, dans l’État régional de l’Oromia ont été massacrés », a tweeté Abiy Ahmed.
Le chef du gouvernement éthiopien a accusé l’OLA, qui combat le gouvernement fédéral en Oromia depuis 2018 et est classée «organisation terroriste» par les autorités éthiopiennes, d’avoir perpétré la tuerie «au cours de sa fuite», après avoir été «écrasée par les forces de sécurité».
La Rédaction