Les résolutions prises par les présidents Félix Tshisekedi, João Lourenço, Evariste Ndayishimiye, le facilitateur de l’EAC Uhuru Kenyatta et le chef de la diplomatie rwandaise Vincent Biruta, au cours du mini-sommet de Luanda, sont accueillies avec satisfaction par l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
Le mini-sommet de Luanda a décidé de la poursuite du déploiement intégral de la Force regionale de l’EAC. L’intervention de cette force contre le M23, souligne le communiqué final, se fera conformément aux prescrits du processus de Nairobi et au rapport de la réunion des chefs d’État-Major de la CAE, qui s’est tenue à Bujumbura, le 8 novembre 2022, en cas de refus du M23 de cesser les hostilités et de se retirer des territoires occupés,
Pour l’ACAJ, l’Ouganda accusé comme le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, ne doit pas faire partie de la Force régionale.
« L’ACAJ estime que l’Ouganda devrait s’abstenir de faire partie de cette force régionale. Pour cause, ses militaires sont déjà présents en territoire congolais. ce, en vertu d’un accord bilatéral pour l’éradication des forces terroristes ADF. Par ailleurs il est soupçonné, étant donné des indices crédibles, d’offrir de base-arrières aux terroristes du M23 », a indiqué l’organisation de la société civile.
Au sujet des autres groupes armés opérant sur le territoire congolais, l’ACAJ souscrit à l’obligation leur faite de déposer immédiatement les armes et d’entamer leur rapatriement inconditionnel conformément aux termes du processus de Nairobi, avec le soutien de la MONUSCO, du Mécanisme ad hoc de vérification et de la Force régionale de l’EAC.
Le gouvernement doit veiller à la montée en puissance des FARDC
Parallèlement à l’option diplomatique, la structure citoyenne dirigée par Georges Kapiamba demande au gouvernement de « veiller à la montée en force des FARDC aux fins de les mettre davantage en condition de continuer à assurer efficacement la défense de l’intégrité territoriale de la RD Congo et protéger efficacement les personnes et leurs biens ».
Aussi, réitère-t-elle L’ACAJ son appel lancé au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à l’obligation de notification préalable imposée aux fournisseurs d’armes à la RDC.
Le mini-sommet de Luanda a décidé également de la cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant à Est de la RDC et de la région.
Reagan Ndota