L’agression rwandaise en RDC vise à concrétiser le plan d’instauration de l’ « empire tutsi-hima » dans la partie orientale du territoire congolais, alerte l’ancien Premier ministre rwandais en exil, Faustin Twagiramungu.
Pour déjouer la stratégie de Paul Kagame, présenté comme « le mal du 21ème siècle pour les pays subsahariens », le président du parti « Initiative du rêve rwandais (RDI) » demande aux Congolais d’exiger le retrait de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) qui, selon lui, est un appui de l’armée rwandaise.
« La RDC devrait exiger le retrait des militaires de l’EAC sur son territoire: ils ne sont que l’appui de M23 qui n’est que l’armée rwandaise. Sinon, il y a un risque non pas pour les deux provinces convoitées de l’Est, mais toute la RDC qui serait l’empire des Hamites rêveurs », a indiqué Faustin Twagiramungu.
Dans l’une de ses adresses à la nation, le président congolais a fait remarquer que « le Rwanda a en réalité des velléités expansionnistes, avec comme intérêt principal l’appropriation de nos minerais et pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’Est du Congo pour créer une zone de non-droit en vue d’assouvir ses appétits criminels ».
La Force régionale de l’EAC a été déployée dans l’Est de la RDC pour « imposer la paix ». Mais depuis son déploiement, aucune offensive n’a été lancée contre le M23 soutenu par Kigali. Déçues, les populations congolaises exigent le départ de cette force.
Faisant la restitution au Conseil des ministres, de sa participation au sommet de Bujumbura, le président Félix Tshisekedi a laissé entendre qu’il a rappelé à la Force de l’EAC que son mandat est offensif. Pour le chef de l’Etat congolais, son opérationnalisation ne devait pas s’écarter de la nature et des termes de ce mandat.
« Au cours des assises de Bujumbura, j’ai noté, de manière claire, que les participants ont relevé la non observance de la Feuille de route de Luanda par le M23 et ses mentors, ce qui est à l’origine de l’escalade de la tension que l’on observe actuellement dans la prvince du Nord-Kivu », a-t-il dit aux membres du gouvernement.
Reagan Ndota