Le continent africain, qui subit les effets du changement climatique les plus importants de toute la région du monde, veut se doter d’une structure très efficace dans ce secteur. Pour atteindre des objectifs en matière de changement climatique, le président du Parlement panafricain, Fortune Charumbira a appelé à opérationnaliser la Force climatique africaine.
Cette force va être constituée de l’Union africaine, des parlementaires, de la société civile et d’autres parties prenantes partageant les mêmes idées opérant sur le continent, a-t-il dit, émettant le vœu de voir cette force pendre une nouvelle direction en mettant en œuvre des résolutions.
Fortune Charumbira a fait cette déclaration mardi 16 mai à l’ouverture du sommet du Parlement panafricain sur la politique climatique et l’équité, qui se tient à Midrand, en Afrique du Sud, sous le thème : « Le continent à la croisée des chemins ; une transition juste gracieuse et une mise en œuvre des CDN répondant aux aspirations de développement et aux réalités économiques de l’Afrique ».
« Nous devons être plus pratiques. Il est important que nous abandonnions les anciennes façons de faire les choses où nous nous rassemblons puis nous désintégrons après les conférences. Notre force ne réussira que s’il y a un bon leadership. La structure sur laquelle nous nous mettrons d’accord doit avoir un leadership approprié choisi parmi nous. Avec un leadership approprié, nous triompherons », a-t-il déclaré, en encourageant les participants à éviter de répéter les mêmes pratiques qui n’ont jamais produit les résultats nécessaires dans le passé.
Il a aussi souligné la nécessité de mettre fin à la pratique consistant à traiter les questions de changement climatique comme une affaire d’élite uniquement, suggérant l’inclusion des Africains à tous les niveaux.
Le sommet panafricain des parlementaires sur la politique climatique et l’équité se tient en marge de la deuxième session du sixième parlement du Parlement panafricain. Il vise à galvaniser une masse critique de parties prenantes capables de catalyser un large soutien pour des décisions en faveur des pauvres, et fondées sur la science dans la mise en œuvre de la CDN et l’action climatique globale.