Le président du Conseil des ministres de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Ezéchiel Nibigira, a déposé mardi 13 juin à l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est (EALA), les prévisions budgétaires pour l’exercice 2023-2024 chiffrées à 103.842.880 $.
Placé sous le thème « accélérer la reprise économique, atténuer le changement climatique et renforcer les secteurs productifs pour améliorer les moyens de subsistance », ce budget est supérieur à celui de l’exercice précédent qui était de 91.579.215 $.
Le budget est alloué aux organes et institutions de l’EAC comme suit : Secrétariat de l’EAC – 50 931 553 $ ; Cour de justice de l’Afrique de l’Est – 4 450 488 $ ; Assemblée législative de l’Afrique de l’Est – 17 681 365 $ ; Commission du bassin du lac Victoria – 8 471 980 $ ; Conseil interuniversitaire pour l’Afrique de l’Est – 12 394 945 $ ; Organisation des pêches du lac Victoria : 2 807 993 $ ; Commission de la science et de la technologie de l’Afrique de l’Est – 2 016 543 $ ; Commission du kiswahili d’Afrique de l’Est – 1 502 535 $ ; Commission de recherche en santé de l’Afrique de l’Est – 2 193 811 $ et ; Autorité de la concurrence de l’Afrique de l’Est – 1 391 667 $.
S’agissant des priorités, Ezéchiel Nibigira a déclaré que la Communauté se concentrerait sur neuf domaines prioritaires, à savoir : le renforcement des processus de gouvernance régionale et la domestication des engagements régionaux et internationaux pour une paix et une stabilité durables ; accroître la sensibilisation, la visibilité, les connaissances, la prise de conscience et la participation du secteur privé, des citoyens et des autres parties prenantes dans le processus d’intégration de la CAE, et ; l’harmonisation des politiques, lois et réglementations liées au commerce et la rationalisation des systèmes douaniers et de facilitation des échanges pour accroître le commerce et l’investissement.
Les autres domaines prioritaires sont : l’harmonisation des politiques fiscales et monétaires et la mise en place des institutions nécessaires à la réalisation de l’Union monétaire de l’Afrique de l’Est, et ; tirer parti des technologies modernes pour améliorer la productivité, la valeur ajoutée et promouvoir les chaînes d’approvisionnement et de valeur régionales et les plateformes numériques.
Le ministre Nibigira a précisé que l’accent sera également mis sur : le renforcement de la capacité de production régionale et l’augmentation de la valeur ajoutée pour améliorer le bien-être économique des Africains de l’Est ; le renforcement des secteurs sociaux pour améliorer le bien-être social des Africains de l’Est ; l’amélioration et l’expansion d’infrastructures multimodales et multisectorielles de qualité pour soutenir la libre circulation transfrontalière, et ; renforcement de la capacité de tous les organes et institutions de l’EAC à s’acquitter efficacement de leur mandat.