Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, s’est exprimé mardi du haut de la tribune de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Dans son allocution, l’ancien président de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC, a appelé la communauté internationale à soutenir les efforts de paix, notamment dans l’Est de la RDC.
Cyril Ramaphosa, partisan d’une approche coordonnée pour rétablir la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC, a encouragé la communauté internationale à investir dans la prévention et la consolidation de la paix, affirmant en outre qu’il soutient l’appel lancé par le secrétaire général de l’ONU dans le Nouvel Agenda pour la paix aux États membres afin qu’ils fournissent un financement plus durable et plus prévisible aux efforts de consolidation de la paix.

« La communauté mondiale doit travailler aux côtés de l’Union africaine pour soutenir les efforts de paix dans l’est de la RDC, en Libye, au Soudan, en Somalie, au Mali, en République centrafricaine, au Soudan du Sud, dans le nord du Mozambique, dans la région des Grands Lacs, au Sahel, au Niger et dans la Corne de l’Afrique », a-t-il déclaré du haut de la tribune de la 78e Assemblée générale de l’ONU.
Il y a quelques semaines, il avait assuré que son pays était prêt à contribuer au développement d’instruments régionaux efficaces qui pourraient aider à stabiliser la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC.

Devant les dirigeants mondiaux à l’ONU, Cyril Ramaphosa a précisé que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est déclaré prêt à approfondir sa coopération avec le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire taire les armes sur le continent africain et parvenir à la paix, à la stabilité et au développement.
« Nous sommes appelés à rester fidèles aux principes fondateurs des Nations unies, en reconnaissant le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations Unies », a-t-il a-t-il.
Le président sud-africain a également souligné que « les sanctions contre le Zimbabwe devraient également être levées car elles imposent des souffrances indicibles aux Zimbabwéens ordinaires ».