Sans surprise, Nouvel Elan a désigné, vendredi 29 septembre 2023, Adolphe Muzito comme son candidat à la présidentielle congolaise prévue en décembre prochain. Le Joker de ce parti de la résistance était Premier ministre de la République démocratique du Congo du 10 octobre 2008 au 6 mars 2012.
Au terme du congrès extraordinaire tenu du 28 au 29 septembre à Kinshasa, les cadres et militants de Nouvel Elan ont jeté leur dévolu sur Muzito pour défendre le parti à l’élection présidentielle face notamment au président sortant Félix Tshisekedi.
Ce quatrième cycle électoral se tient au moment où le pays est agressé dans sa partie Est par l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23. Ainsi, dans son projet de société, le candidat Muzito promet de construire un mur de séparation entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, afin de sauvegarder l’intégrité territoriale du pays. Il entend aussi affecté 5% du Budget à l’armée et aux services de sécurité.
Les 25 politiques publiques du candidat Adolphe Muzito
•La titrisation de terres des communautés locales avec comme conséquence la révision de la Constitution et de la Loi foncière ;
•L’ouverture du capital des entreprises minières en faveur aussi bien de l’Etat que des provinces ainsi que des communautés locales traditionnelles ;
•La répartition équitable des revenus des ressources naturelles entre l’Etat, les provinces et les communautés locales ;
•La préconisation d’une nouvelle clé de répartition des ressources internes de l’Etat, entre celui-ci et les provinces, respectivement à 40% pour l’Etat, 50% pour les provinces et 10% pour le fond de péréquation en faveur des provinces défavorisées, provinces dites pauvres. Ici il y a préconisation par le Candidat Président de la révision de la Constitution ;
•La proposition de la révision de la Constitution pour passer du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, avec un Président de la République élu au second degré, appartenant à la coalition de la majorité parlementaire;
•La mobilisation des ressources extérieures, par un endettement massif au profit de l’Etat et des provinces, à un taux minimal de 30% et maximal de 50% du PIB, pour financer les infrastructures de base ci-après : Les barrages électriques, L’adduction d’eau potable, La construction des routes, des aéroports, des ponts, de rails,…),
•L’augmentation des ressources de FONER au profit des routes de dessertes agricoles ;
•L’affectation de 5% du Budget à l’armée et aux services de sécurité pour la défense et la sécurité du territoire national ;
•La monétarisation de l’économie par une forte bancarisation à travers toutes les provinces grâce à une subvention de l’Etat au profit des banques commerciales ;
•La mise en place d’une politique gouvernementale visant à passer d’un taux de croissance à un chiffre à celui de deux chiffres ainsi que d’une pression fiscale de 15% à 20% ;
•La mise en place d’une politique visant à réduire le taux d’intérêt de 25% à 10% ;
•L’augmentation de la part de la production agricole dans la croissance du PIB, grâce à une politique d’incitation de l’activité rurale et agricole (monde paysan) ;
•L’augmentation du volume des exportations agricoles dans la balance commerciale du pays ;
•La mise en place un plan de modernisation des villes et des communes rurales par le lancement d’un programme de voirie et des logements sociaux;
•L’amélioration des salaires des : Enseignants : Mettre fin à la discrimination de barèmes de paie dans l’enseignement entre les chefs lieux de provinces, les autres villes ainsi que le monde rural ; Professeurs d’université et autres catégories scientifiques et technique ; Magistrats ; Médecins et de l’ensemble des Fonctionnaires,…
•Du point de vue de la coopération sous régionale : relancer les communautés sous-régionales à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud de la RDC, pour une exploitation commune de nos ressources frontalières de manière à bannir l’exploitation unilatérale ou frauduleuse des ressources naturelles par les voisins ;
•Prendre une mesure garantissant la répartition équitable des ressources budgétaires au profit de trois pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire. Il s’agit du budget du fonctionnement et du budget de rémunération ;
•Subventionner la presse, les syndicats des travailleurs, les partis politiques, ONG et églises ;
•Ouvrir le capital des installations sportives et culturelles au profit des clubs sportifs et des entreprises culturelles ;
Augmenter le PIB de la République par la transformation sur place des produits miniers et autres;
•Affecter les économies à réaliser sur le coût des élections au profit des salaires (EPST, Santé et professionnels de santé, Professeurs d’université et Personnels scientifiques et techniques, Médecins, magistrats,…
•Redimensionner les entreprises du portefeuille actuel et ouvrir le capital des nouvelles entreprises au profit des investisseurs privés. ;
•La mobilisation et l’affectation de la créance de 3 milliards $US de l’Etat Congolais sur les entreprises chinoises à la construction des infrastructures, telle que cautionnée par le Gouvernement Chinois ainsi que la renégociation de la valeur de la mine affectée à la SICOMINES ;
•La prise des mesures visant la croissance du PIB en vue de la sortie du citoyen congolais du seuil de pauvreté de 2,5$US par jour par habitant ;
•La construction d’un mur de séparation entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC.
Les élections sont prévues en décembre prochain. Pendant ce temps, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a réceptionné, dans la soirée de ce jeudi, à l’aéroport de N’Djili, 36 palettes de kit bureautique d’un total de 93 846 kg, en provenance de la Chine.
La centrale électorale a précisé que ce matériel électoral est destiné aux bureaux de vote, mais avant, il va servir à la cascade de formation des membres des bureaux de vote et de dépouillement.