Le présidentiable Denis Mukwege dénonce « avec force » les agissements « malveillants » du régime Tshisekedi qui, selon lui, multiplie des stratagèmes afin de l’empêcher de mener normalement sa campagne électorale.
Dans un communiqué publié vendredi 8 décembre, le candidat n°15 a accusé le pouvoir sortant de violer l’article 111 de la loi électorale, qui dispose que « tous les candidats à l’élection du Président de la République sont traités sur un même pied d’égalité par les services publics et protégés par les forces de l’ordre pendant la campagne électorale ».
Selon Mukwege, à Goma, les panneaux de campagne portant ses effigies ont été sciés sur ordre du maire de la ville dans la journée du mercredi 6 décembre 2023, en prévision de l’arrivée du président sortant, Félix Tshisekedi.
« Cet agissement de monsieur le maire est contraire à l’article 80 bis qui stipule que : Quiconque se livre pendant la campagne électorale à la destruction d’affiches, de photos et autres effigies de propagande électorale de candidat et de parti politique est puni d’une peine de servitude pénale », a-t-il dénoncé, précisant que cette même pratique a été observée à Kinshasa et à Kananga où ses affiches de campagne ont été arrachées.
Dans plusieurs aéroports, ajoute-t-il, notamment à Bunia et Kisangani, le carburant est réquisitionné par le camp au pouvoir afin de bloquer l’approvisionnement des autres avions devant transporter des candidats qui mènent leur campagne électorale.
« A l’aéroport de Bukavu et de Goma, des avions sont également réquisitionnés empêchant ainsi tous nos mouvements pour poursuivre notre campagne », a-t-il révélé, condamnant ainsi avec force cette manière d’agir qui ne garantit pas un processus électoral équitable, crédible et transparent.
Cependant, Denis Mukwege dit être persuadé que « ces manœuvres déloyales d’un régime aux abois n’empêcheront pas la sanction du peuple ».
L’élection présidentielle combinée aux législatives nationales et provinciales ainsi communales, est prévue le 20 décembre prochain.