En déplacement à Dakar, au Sénégal, la secrétaire d’État adjointe à la population, aux réfugiés et aux migrations des USA, Julieta Valls Noyes, a annoncé lundi une aide humanitaire supplémentaire de 64 millions $ en faveur de l’Afrique subsaharienne pour répondre aux besoins de « 8 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile, ainsi qu’à plus de 30 millions de personnes déplacées internes , apatrides et touchées par les conflits ».
Cette enveloppe porte le total de l’aide humanitaire américaine en Afrique subsaharienne à plus de 3,8 milliards de dollars depuis le début de l’année, a indiqué Washington, se disant « fier » d’être le plus grand donateur humanitaire à cette région à l’échelle mondiale.
Dans un communiqué, le Département d’Etat américain a indiqué que cette aide permettra aux partenaires humanitaires des États-Unis de répondre aux besoins urgents et vitaux des réfugiés et autres populations déplacées et vulnérables en Afrique subsaharienne. Elle permettra également de mettre en place des solutions durables, notamment le retour volontaire dans la sécurité et la dignité, et l’intégration locale au sein des communautés d’accueil.
« Alors que les États-Unis appellent à un soutien accru, nous reconnaissons également les efforts considérables que le peuple du Sénégal et d’autres pays de la région ont déjà déployés pour accueillir les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays dans leurs communautés. L’exemple du gouvernement sénégalais en matière d’intégration des réfugiés dans les services sociaux et de santé nationaux a joué un rôle clé dans le renforcement de la stabilité dans la région », peut-on lire dans le document consulté par Afriquactu.
Par la même occasion, les USA ont encouragé les autres gouvernements à suivre l’exemple du Sénégal en matière d’inclusion des réfugiés et de promotion de solutions durables.
En juin dernier, l’International Rescue Committee (IRC) a tiré la sonnette d’alarme face à l’escalade des besoins humanitaires de près de 9 millions de personnes en Afrique de l’Ouest qui sont actuellement déplacées en raison de l’augmentation de la violence, de l’insécurité et des phénomènes météorologiques extrêmes. Ces personnes ont souvent été déplacées à plusieurs reprises, ce qui aggrave leurs difficultés.