Après la surpression du prélèvement du RAM, La Fédération des entreprises du Congo (FEC) annonce l’augmentation prochaine des tarifs des services de télécommunications sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
Cette décision faite suite à l’instauration par le gouvernement congolais le gouvernement de nouvelles taxes à charge des opérateurs des télécommunications sur l’ensemble des services (appels, sms et internet), afin de rémunérer les prestations de l’ARPTC (Autorité de regulation de la Poste et des Télécommunications du Congo), peut-on lire dans un communiqué.
« Malgré eux, les opérateurs n’ont donc pas d’autre choix que d’augmenter les tarifs de différents services sur lesquels le gouvernement a décidé d’appliquer ces nouvelles charges. La FEC regrette cette mesure qui alourdit (inutilement) la charge des ménages dans un contexte socio-économique difficile, mais également la pression fiscale dans le secteur des télécommunications (laquelle s’élève à ce jour à 34% du chiffre d’affaires dans notre pays, alors que la moyenne en Afrique Sub-Saharienne est à 26%) », a indiqué la FEC.
Le patronat congolais prévient que « des telles mesures sont de nature à repousser les investisseurs dont le pays a pourtant besoin pour son développement ».
Dans la foulée, la FEC rappelle, une fois de plus, la nécessité pour les autorités de créer un environnement légal, réglementaire et fiscal sain, susceptible de consolider les investissements présents, à défaut de pouvoir en attirer de nouveaux.
La Rédaction