La restitution des biens culturels acquis durant la période coloniale fait partie de la clé du nouveau chapitre qu’entament la RDC et la Belgique, explique le Premier ministre belge à l’occasion de la remise au Musée national de la RDC à Kinshasa, du masque suku « Kakuungu » par le roi Philippe.
Un mémorandum d’entente sur l’appui à l’implication des jeunes pour la conservation du patrimoine culturel a été signé par les deux parties.
« Dialogue, respect et égalité sont la clé du nouveau chapitre qu’entament la Belgique et la RDC. La restitution des biens culturels acquis durant la période coloniale en fait partie. Acte fort déjà posé aujourd’hui : la remise d’une œuvre d’art au Musée national de Kinshasa », s’est réjoui Alexander De Croo.
🇧🇪🇨🇩Dialogue, respect et égalité sont la clé du nouveau chapitre qu'entament la Belgique et la RDC.
— Alexander De Croo 🇧🇪🇪🇺 (@alexanderdecroo) June 8, 2022
La restitution des biens culturels acquis durant la période coloniale en fait partie.
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Après avoir passé plusieurs années au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervueren, le masque kakuungu fait l’objet d’un prêt de longue durée (dont la durée dans le temps n’est pas précisée). « Ce n’est pas un masque spolié ou volé, il a été acheté pour la somme de 250 francs (1) en 1954 par Albert Maesen. Il est très rare parce qu’il n’en existe qu’une dizaine maximum dans le monde », explique Guido Gryseels du musée de l’Afrique centrale.
C’est la première fois depuis les années 1970 que le musée belge prête à nouveau une œuvre à un musée congolais. D’autres devraient suivre dans les prochains mois.
« Sa majesté le roi a dévoilé un masque Kakuungu, masque qui a désormais sa place au sein du Musée national de la RDC , pour symboliser la collaboration Belgique-RDC en matière de reconstitution du patrimoine culturel congolais. Ce masque est issu de l’ethnie Suku, le sculpteur se nommait Nkoy », a expliqué l’ambassade de Belgique à Kinshasa.
La Rédaction