En marge du sommet sur l’adaptation en Afrique, organisé lundi 5 septembre, à Rotterdam aux Pays-Bas, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi s’est entretenu, en bilatérale, avec ses homologues du Sénégal, Macky Sall et du Ghana, Nana Akufo-Addo.
Les trois dirigeants ont réaffirmé leur volonté de resserrer les liens de coopération. Aussi, souligne le cabinet du chef de l’Etat congolais, il était question d’évoquer « la stratégie à mettre en oeuvre pour implémenter le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique dont il faut mobiliser le financement rapidement ».
« Par ailleurs, Félix Tshisekedi, président de la SADC et de la CEEAC, Macky Sall, président de l’UA et Nana Akufo-Ado, président du Forum des pays vulnérables face au changement climatique, partagent la même vision globale sur l’enjeu de la lutte contre le changement climatique », a précisé la présidence de la RDC.
Dans son intervention au sommet de Rotterdam, le chef de l’Etat congolais a réitéré sa requête pour le respect du pacte de Glasgow, c’est-à-dire des engagements pris par les pays pollueurs face aux changement climatiques et d’autres crises qui impactent négativement le développement du Continent, notamment la covid 19 ainsi que les effets collatéraux de la guerre en Ukraine.
« L’Afrique a besoin de 36 milliards par an pour faire face aux impacts négatifs actuels du changement climatique. Elle n’en perçoit que 6 milliards. Donc, elle est doublement lésée par le changement climatique et le financement climatique », a indiqué Félix Tshisekedi.
Se positionnant comme pays leader et solution, au regard de sa biodiversité et sa capacité d’absorption des gaz à effets de serre, la RDC, en passe de devenir le premier poumon du monde, grâce notamment au bassin du Congo, veut surtout recevoir sa part des dividendes en termes des crédits carbone.
Le sommet de Rotterdam a été organisé par le Centre mondial pour l’adaptation en collaboration avec l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds monétaire international (FMI).
Reagan Ndota